jeudi 26 octobre 2023

Erratum

 Petite rectification concernant la rencontre entre Calou et Georges Lemoine. Elle n'a pas étudié avec lui, mais elle  est une grande admiratrice de son incroyable talent. 

Par contre elle a étudié avec la propriétaire de Valmaubrune à Lille. 

Voilà les choses remises à leur place. 

maison de George Sand

Georges Sand et Alexandre Manceau découvrent Gargilesse en 1827. 

en 1843 elle y revient avec Chopin. 
En 1857 Manceau et Sand reviennent au village. ce petit village constituera un lieu de retraite idyllique pour venir se ressourcer, travailler et se distraire .     
 Manceau lui offre la petite maison qu'elle nommera " villa Algira" du nom d'un papillon africain trouvé à Gargilesse. 

Pas de personnel à Gargilesse, la vie y est simple. Elle aime les omelettes, les écrevisses, les tacons ( petits saumons) 
De 1857 à 1864 elle trouvera dans ce refuge romantique l'inspiration pour quelques uns de ses romans. 
" Jamais je n'ai travaillé avec autant de plaisir qu'à Gargilesse" dira t'elle. 
Elle écrit "Elle et lui" 620 pages en 25 jours ou " Narcisse" en 40 jours. 
Elle ne reçoit pas à Gargilesse. elle n'allait pas à Gargilesse mais " au village" 

Aurore Sand a fait de cette maison un musée . Elle en a reconstitué l'ambiance d'après les récits de sa grand-mère. 

La commune a racheté la maison en 1950. 






Le buste de George Sand




Je n'ai pas pris le nom de la charmante dame qui nous fait la visite.












 

George Sand



Maurice Sand


Aurore Sand








Le bazar de voyage








La cuisine. 






                                                                        Cave à liqueurs






 






avis de décès de George Sand


L'église à Gargilesse






















C'est ici qu'une partie d'entre nous déjeunera. 

Si vous aimez l'histoire de George Sand, vous pouvez poursuivre la visite à Nohant, là où elle est inhumée dans le petit cimetière familial, jouxtant le jardin. 

dimanche 8 octobre 2023

Gilles Clément

 

Il ne vous aura pas échappé que le fil rouge de toutes nos balades en Creuse, est Gilles Clément.


A l'arboretum de la Sédelle, le 14 octobre , les arbres connectés, l'importance de l'invisible. Rencontre entre Gilles Clément et Véronique Mure ( botaniste et ingénieure en agronomie tropicale défend depuis 
30 ans la valeur patrimoniale des jardins et des paysages à travers l'histoire des végétaux qui les composent) . 
Eh bien ça promet!!!

Gilles Clément  ( Source gillesclement.com)

Gilles Clément, né le 6 octobre 1943 à Argenton-sur-Creuse (Indre), est un jardinier, paysagiste, botaniste, entomologiste, biologiste et écrivain français.

Biographie

Après une formation comme ingénieur horticole (1967) et comme paysagiste (1969) à l'Institut national d'horticulture et du paysage à Angers, il enseigne depuis 1979 à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles, en parallèle de son activité de concepteur. Il a beaucoup voyagé à travers le monde, en particulier dans l’hémisphère austral, où il a étudié la flore des milieux soumis à un climat méditerranéen.

En 1977, il s'installe à Crozant, dans la Creuse ; il a consacré en 1991 un livre, La Vallée, à son jardin-maison, caché au fond d'un vallon.

Dans un autre livre Le Salon des Berces publié en 2009, il raconte son histoire personnelle avec cette vallée, pour lui "la Vallée des Papillons". En fait la vallée de la Creuse connue au XIXe siècle comme le foyer d'une école picturale, l'École de Crozant et aujourd'hui connue sous l'appellation Vallée des Peintres entre Berry et Limousin. Lors d'un colloque à l'Abbaye de Royaumont à Asnières-sur-Oise en 2018, il a témoigné de cette histoire avec deux de ses plus anciens amis paysagistes également installés à Crozant, soulignant, que dans l'esprit d'une école de peinture pourrait s'envisager une école du paysage.

Clément, dans son jardin de Crozant, observe et expérimente : un jardin secret qu'il partage avec des proches, des étudiants, des chercheurs. Il invite alors les curieux à visiter les jardins de ses amis, Philippe Wanty et son Arboretum de la Sédelle et Christian Allaert et son Jardin Clos du Préfons à Villejoint Crozant'.

Son intervention au parc André-Citroën à Paris, inauguré en 1992, l'exposition spectaculaire sur Le Jardin planétaire dont il a été commissaire en 1999 à la Grande halle de la Villette et ses nombreux écrits, qui constituent une œuvre à la fois théorique et littéraire, l’ont rendu célèbre auprès du grand public.

En 2011-2012 il est titulaire de la Chaire annuelle de Création artistique au Collège de France, avec une Leçon inaugurale prononcée le 1er décembre 2011 sous le titre Jardins, paysage et génie naturel.

En 2017 il est lauréat du Prix Books and Seeds de la Foire internationale du livre jeunesse de Bologne, pour l'ouvrage Un grand jardin qu'il a écrit, illustré par Vincent Gravé. En 2018 il est l'invité de l'Abbaye de Royaumont dans le Val-d'Oise. Avec ses amis jardiniers, Philippe Wanty et Christian Allaert, ils racontent leur histoire d'amitié longue de 40 ans, née dans cette vallée inspirante de nature. www.valleedespeintres.com

Il est un des membres du conseil d'administration de l'École nationale supérieure d'architecture de Versailles.

Les grands traits de sa pensée

Gilles Clément est l'auteur de plusieurs concepts qui ont marqué les acteurs du paysage de la fin du XXe siècle ou le début de ce XXIe siècle, dont notamment :

  • le « jardin en mouvement » « faire le plus possible avec, le moins possible contre » ;
  • le « jardin planétaire » ; nous vivons sur une planète qui est ou peut être une sorte de jardin sans mur mais néanmoins fini : l'enclos planétaire, qui n'est autre que la biosphère, dans un monde spatialement et volumétriquement fini et limité, occupé par des jardiniers plus ou moins bons et responsables (l'humanité) ;
  • le « Tiers paysage ».

Ces concepts découlent de l'observation qu'un paysage naturel n’est jamais figé, que les espèces et les gènes doivent circuler.

Au lieu de cantonner les plantes dans un lieu précis afin d'organiser une création, le jardinier peut et doit, selon Gilles Clément, faire plus confiance à la nature et accepter de lui laisser le « champ libre » ; les plantes pour partie à la suite du hasard des chutes de graines et pour partie selon les préférences pédologiques et phytosociologiques pourront ainsi trouver les lieux qui leur conviennent le mieux.

Ainsi voit-on les « plantations » des jardins devenus jardins naturels se « redessiner » au long de la succession des saisons et des années, comme dans le tiers-paysage, ces délaissés où la flore et la faune s'organisent selon des lois qui ne sont ni celles du jardinier, ni celles de l'agriculteur, du sylviculteur ou du paysagiste traditionnel. Le jardin de G. Clément présente un aspect qui au même endroit changera imprévisiblement demain, à la prochaine floraison et saison.

Clément est aussi favorable au « métissage » des espèces, qu'il appelle plutôt « brassage », et qui s'est tissé au fil des âges. D'où cette idée de jardins et de forêts planétaires qu'il cultive en protecteur, considérant avec une même bienveillance les « herbes folles » qui tentent de pousser sur les pavés des villes et les essences les plus rares plantées dans les jardins de prestige.

Il intègre la globalisation du monde actuel par la « planétarisation » de la terre comme jardin, c'est-à-dire comme lieu de vie : « Je voudrais montrer la diversité extrême de ce qui existe sur la planète ».

Le jardinier engagé

Déçu par l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence et estimant que ce choix ne permettrait pas le nécessaire sursaut écologique de la politique française, Gilles Clément a décidé alors d'annuler tous ses contrats avec l'État français et de se consacrer à des « projets de résistance ». Il indique toutefois que cette position n'est pas définitive.

  • Un premier projet, inauguré en juin 2007, répondait à une commande artistique pour la biennale d'art contemporain de Melle (Deux-Sèvres). Ce jardin, prévu pour être durable, se compose d'un jardin d'eau et d'un jardin d'orties avec un bassin où l'on peut réaliser le purin d'orties, utilisé en jardinage biologique pour renforcer l'immunité des végétaux, éviter les traitements et les pesticides de synthèse.
  • Un second projet, a été un jardin dans la nécropole de Tuvixeddu à Cagliari en Sardaigne, répondant à une demande de Renato Soru, président de la région.

Il est aussi engagé en politique. Pour les élections régionales françaises de 2010 en Limousin, il est en 9e position (non éligible) sur la liste départementale en Creuse d'Europe Écologie. Dans le cadre de la primaire écologiste de 2016, il apporte son soutien à Michèle Rivasi. Il invite ensuite les écologistes à s'unir aux projets portés par Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, qu'il estime être les seuls à proposer des « mesures susceptibles de maintenir et améliorer les conditions de vie qui sont les nôtres et cela concerne tant les humains que le vivant non humain ». Il condamne vivement les propositions portées par François Fillon et Marine Le Pen.

Il parraine la licence professionnelle « Aménagements paysagers et design des milieux anthropisés », ouverte à la rentrée 2017 à Limoges, fruit d'une collaboration entre le lycée agricole des Vaseix, la Faculté de lettres et sciences humaines de l'université de Limoges, le lycée de l'horticulture et du paysage de Murat à Voussac et la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment.

Prix et distinctions

  • 1998 – Grand Prix du paysage
  • 2017 - Prix Books and Seeds, de la Foire internationale du livre jeunesse de Bologne, pour l'ouvrage Un grand jardin qu'il a écrit, illustré par Vincent Gravé.

Principales réalisations

  • Parc André-Citroën à Paris, en collaboration avec Allain Provost paysagiste Patrick Berger,Jean-Paul Viguier architectes
  • Jardins de l'Arche à la Défense,
  • Jardin des 5 éléments du Centre écologique Terre vivante
  • Parc Matisse à Euralille en collaboration avec Éric Berlin et Sylvain Flipo
  • Jardins de Valloires à Argoules
  • Jardin du château de Blois
  • Jardin du domaine du Rayol
  • Jardin du musée du quai Branly à Paris, avec Patrick Blanc et Jean Nouvel architecte
  • Jardin de l’École normale supérieure de Lyon
  • Parc paysager du Château de Châtenay-en-France
  • accompagnement végétal du projet de ligne 2 du tramway de Lyon
  • Jardin du tiers paysage, toit de la base sous-marine de Saint-Nazaire conception Gilles Clément réalisation Collectif Coloco
  • Jardin du lycée d'enseignement agricole Jules-Rieffel à Saint-Herblain (Loire-Atlantique)
  • Jardin Vagabond à Aix-les-Bains (Savoie)
  • Green Belt de Tripoli, en Libye avec Coloco paysagistes, 2008
  • Jardin de l'Abbaye de Noirlac (Cher)

Ouvrages

  • « La friche apprivoisée », Urbanisme, n° 209, septembre 1985, p. 91-95 ;
  • Le Jardin en mouvement, Paris, Pandora, 1991 ;
  • La Vallée, Paris, Pandora, 1991 ;
  • Le Jardin en mouvement, de la Vallée au parc André-Citroën, Paris, Sens & Tonka, 1994 (rééditions augmentées en septembre 1999, 2001, mars 2007) ;
  • Éloge de la friche, éd. Lacourière-Frélaut, 1994 (édition dite de luxe illustrée par le graveur François Béalu) ;
  • Le Jardin romantique de George Sand (avec Christiane Sand), Albin Michel, 1995 ;
  • Contributions à l'étude du jardin planétaire. À propos du feu (avec Michel Blazy), École régionale des Beaux-Arts de Valence, 1995 ;
  • Re-Cueille : L'enclos et la mesure (avec Jean-Paul Ruiz), éd. Jean-Paul Ruiz, 1996 ;
  • Thomas et le Voyageur, Albin Michel, janvier 1997 (ISBN 2-226-08770-2) (rééd. mars 2011) ;
  • Traité succinct de l'art involontaire, Sens et Tonka, 1997 (rééd. augmentée en 2014) ;
  • Les Libres Jardins de Gilles Clément, Le Chêne, 1997 ;
  • Une école buissonnière, Hazan, septembre 1997 ;
  • Le Jardin planétaire (avec Claude Éveno), L'Aube/Château-Vallon, 1997 (rééd. 1999) ;
  • Les Portes, Sens et Tonka, 1998 ;
  • La Dernière Pierre, Albin Michel, août 1999 ;
  • Terres fertiles (avec Stéphane Spach), éd. de l'Imprimeur, septembre 1999 ;
  • Les Jardins planétaires (avec Guy Tortosa), éd. Jean-Michel Place, septembre 1999 ;
  • Les Jardins du Rayol, Actes Sud, juillet 1999 (rééd. mai 2005) ;
  • Voyage au Jardin planétaire, carnet de croquis (avec Raymond Sarti), éd. Spiralinthe, novembre 1999 ;
  • Éloge des vagabondes. Herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde, Nil Édition, mai 2002 (rééd. chez Robert Laffont, 2014) ;
  • Herbes ou ces plantes qu'on dit mauvaises (avec Jean-Paul Ruiz), éd. Jean-Paul Ruiz, 2003 ;
  • La Dernière Pierre (en chinois), Taïwan, Crown Publishing, coll. Choice 69, 2003 ;
  • La Sagesse du Jardinier éd. du 81, mars 2004 ;
  • Manifeste du Tiers-paysage, éd. Sujet Objet, mai 2004 (rééd. augmentée chez Sens & Tonka, 2014) ;
  • Jardins de lettres (avec Claude Delias), Jane Otmezguine, 2004 ;
  • Euroland (avec Edith Roux et Guy Tortosa), Jean-Michel Place Éditeur, 2005 ;
  • Le Dindon et le Dodo, Éditions Bayard Culture, février 2005 ;
  • Les Nuages, Éditions Bayard Culture, février 2005 ;
  • Manifesto del Terzo paesaggio, postface de Filippo De Pieri, Macerata, Quodlibet, octobre 2005 ;
  • Gilles Clément, une écologie humaniste (avec Louisa Jones), Éditions Aubanel, septembre 2006 ;
  • Où en est l'herbe ? Réflexions sur le jardin planétaire (avec Louisa Jones), Actes Sud, oct. 2006 ;
  • Environ(ne)ment. Manières d'agir pour demain (avec Philippe Rahm), Skira Editore, novembre 2006 (édition bilingue) ;
  • Le Belvédère des lichens (en collaboration avec Le Sentier des Lauzes), coédition Jean-Pierre Huguet Éditeur, Parc naturel des monts d’Ardèche, Saint Julien Molin Molette, octobre 2007 ;
  • Nove Giardini Planetari, (avec Alessandro Rocca), Milan, 22 Publishing, octobre 2007 ;
  • Toujours la vie invente, collection L'Aube Poche Essai, La Tour d'Aigues, Éditions de l'Aube, février 2008 ;
  • Il Giardino in movimento. Dalla vallata al giardino planetario, Macerata, Godlibet, mai 2008 (+ rééd. en 2010) ;
  • Neuf jardins. Approche du jardin planétaire (avec Alessandro Rocca), Arles, Actes Sud, coll. Nature, septembre 2008 ;
  • Planetary Gardens. The Landscape Architecture of Gilles Clement (avec Alessandro Rocca), Birkhauser Verlag AG, septembre 2008 ;
  • Il giardiniere planetario, Milan, 22 Publishing, 2008 ;
  • Sur la marge, Paris, Michèle Broutta, 2008 (édition dite de luxe illustrée de pointes-sèches par François Béalu) ;
  • Le Salon des berces, Paris, Nil Éditions, 2009 ;
  • Dans la vallée. Biodiversité, art, paysage (entretiens avec Gilles A. Tiberghien), Paris, Bayard Centurion, coll. "Essai", 2009 ;
  • Elogio delle vagabonde. Erbe, arbusti e fiori alla conquista del mondo, Derive Approdi, 2010 ;
  • Une brève histoire du jardin, Paris, éd. du 81, coll. "Une brève Histoire de", 2011 ;
  • Breve storia del giardino, Macerata, Quodlibet, 2012 ;
  • Jardins, paysage et génie naturel, Paris, Collège de France/Fayard, coll. "Leçons Inaugurales du Collège de France", 2012 ;
  • Belvédère. Points de vue sur le paysage, Saint Benoît du Sault, Tarabuste, 2013 ;
  • Les Imprévisibles, Paris, L'Une et l'Autre, 2013 ;
  • L'Alternative ambiante, Paris, Sens & Tonka, 2014 ;
  • Espèces vagabondes, menace ou bienfait? (avec Francis Hallé et François Letourneux), Toulouse, Éditions Plume de Carotte, coll. "Les Engagés", 2014 ;
  • Abécédaire, Paris, Sens & Tonka, 2015 ;
  • Un grand jardin, texte de Gilles Clément, illustrations de Vincent Gravé, éd. Cambourakis, 2016 (ISBN 9782366242003);
  • Le grand B.A.L. Roman de science fiction, édité en 2018 aux éditions Actes Sud (ISBN 978-2-330-10433-7) ;
  • Être jardinier, texte des amis de Gilles Clément, photographies de Yann Monel, croquis de Claude Pasquer, Garden Lab, février 2019 ;
  • Notre-Dame-des-Plantes, Bayard, 2021.

Préfaces

  • L'Oasis, de Simon Hureau, Dargaud, 2020

Documentaire

  • Gilles Clément, le jardin en mouvement, a.p.r.e.s productions, 2013, 52 min.
  • Biodiversités en partage, (de 41 min 15 s jusqu'à la fin) réalisé par Jean-Hugues Berrou, AgroParisTech 2015, 54 min.
  • Les secrets des fleurs sauvages des prés et des champs , réalisé par Thierry Ragobert et Yves Pascalet en 2018, 45 min.

* Données extraites de Wikipédia

Gargilesse

 

Sur la route du retour, et pour ceux qui le peuvent, nous faisons une halte à Gargilesse, magnifique petit village de l'Indre en vallée de Creuse. 



























Au 8ème siècle, il était un castrum gallo romain construit par Dargilus






C'est le Comte Bernard de la Barre Louis Léon de Danne ( ancien député, journaliste et homme de lettre décédé en 1986) qui sera le dernier propriétaire titré du château, il était l'arrière petit-fils d'Antoine Charles du Breuil du Bost. 
De 1960 à 1986 le château est dans l'oubli, proie du lierre et des vandales. Un couple de particuliers le sauve de la ruine totale en restaurant l'ensemble du gros oeuvre. 

En 1998, une artiste peintre passionnée de vieilles pierres rachète le château. Elle poursuit la restauration et lui redonne vie en installant une galerie d'art. Ce lieu  prestigieux, résolument tourné vers l'art contemporain, a été inauguré le  8 mai 1999


                                                     La chapelle devient église paroissiale




           
                         C'est cette peintre qui nous accueille  au château , il s'agit de Annick Thévenin.
 Elle n'est plus propriétaire, c'est Thierry Breton qui a acheté le château mais elle gère toujours le domaine. Elle a rencontré Aurore Sand, fille de George Sand il y a 25 ans.


Cette galerie est consacrée à 4 artistes, tous en étroitesse avec la Creuse: Maurice Sand, fils de George Sand, Gilles Clément, Georges Lemoine et Annick Thévenin. 







Les oeuvres d'Annick Thévenin




Extrait: Quoi de commun entre Maurice Sand (  1823-1889) écrivain, dessinateur, entomologiste, et génial touche à tout, et Gilles Clément , né en 1943 à Argenton -sur- Creuse et le plus brillant de nos paysagistes actuels? Chacun a découvert un papillon! Maurice Sand, l'Algira à Gargilesse, où il séjourna souvent, et Gilles Clément le Bunaeopsis Clementi au Cameroun. Chacun a réalisé de magnifiques herbiers, chacun voue un culte aux arbres: dans son parc de Nohant pour l'un, dans son " jardin en mouvement" de la vallée de Crozant, pour l'autre. 



Maurice Sand. Le monde des papillons








                                          Des concerts sont souvent donnés au château



                    Gilles Clément. Le talus du " jardinage par soustraction ".  La vallée



Feuille de gunnera,  entre deux verres, oeuvre de Gilles Clément.











                                                  Clin d'oeil à notre monde. Georges Lemoine


Georges Lemoine 1979


















Four à pain















traditionnelle  photo de groupe avec Annick Thévenin, à droite de Martine.





Spirée tricolore. 

Impossible de terminer ce reportage sans parler de Georges Lemoine, qui nous a fait la surprise de son arrivée sur le site. Surprise pour nous certes, mais plus grande encore pour Calou qui a étudié aux beaux arts et y a côtoyé Georges Lemoine .  ( tu me dis Calou si je dis une bêtise) Les présentations faites, Calou a demandé à Georges Lemoine de lui dédicacer son carnet de voyage! Ce qu'il fit sans discuter mais avec juste une petite pointe d'humour. 






Georges Lemoine, illustrateur de livres pour la jeunesse, dessinateur et auteur d'ouvrages consacrés à des lieux emblématiques , y a exposé ses créations de dessin à la mine de plomb et d'aquarelle, dont vous avez pu admirer quelques spécimen un peu plus haut dans le reportage. 







Voici pour cette visite, mais elle n'est pas terminée pour autant car on nous attend dans la maison de George Sand.  Cette visite fera l'objet d'un nouvel article